Une guerrière et une guérisseuse. Pv : Neige Ambrée

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Fleur Ténébreuse attendit patiemment en gardant la position du chasseur. Elle fixait sa proie avec attention puis bondit. En plein dans son saut, une ombre la déconcentra et la percuta. C'était un saleté de merle. Elle retomba de tout son poids sur la racine d'un arbre... et sur sa patte avant d'une façon très étrange. Sa patte saignait abondamment et on voyait un bout d'os ressortir. La douleur la transperça mais elle n'émit pas le moindre son. Elle jura juste mentalement et alla déterré ses proies toute proche en claudiquant sur trois pattes. Le clan avant tout. Elle ramena un écureuil et deux souris. Elle les déposa sur le tas de gibier et se dirigea vers l'antre de la guérisseuse où elle s'écroula. Elle gémit quand sa patte heurta le sol, l'os ressortant un peu plus. Elle souffrait désormais le martyre et jura contre ce merle qui l'avait blessé.

<Neige Ambrée?>

Elle n'eut pas le temps de dire autre chose qu'elle s'évanouit à l’entrée de la tanière, subjugué par la douleur et brûlante de fièvre.

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|C'est toujours un peu cour mais je répond quand même|

Je somnole dans ma tanière, les yeux mi-clos, allongée contre la pierre dur du fond de mon antre. Tout est calme aujourd'hui, enfin, pour l'instant. Je pousse un léger soupir en pensant a cieux orageux. La nuit dernière, nous avons dormis ensemble, a l'étang dans l'ombre d'un buisson. J'ouvre entièrement les yeux quand une voix se fait entendre a l'entrée de ma tanière :

Neige Ambrée ?

J'aperçoit Fleur ténébreuse et voit qu'elle s'est évanouie, puis, j'aperçoit sa patte avant, bien amoché. Je me dépêche de trainer la guerrière vers l'intérieur de mon antre. Je la place sur une litière prévu pour les malades. Ensuite, je me retourne et par dans le fond de mon antre, je récupère Toile D'araignée, verge d'or, bourrache et graine de pavot. Je me dirige vers la guerrière et pose les plantes près d'elle. Je commence par mâcher la verge d'or et l'applique doucement sur la plais, je sens la guerrière se raidir. Ensuite, je place les toiles d'araignée et bande correctement la patte, serrant la pattes pour qu'elle reste en place. Ensuite, je m'occupe de mâche de la bourrache et je fait couler le liquide dans la gorge de la guerrière. Je m'empresse ensuite de lui masser doucement la gorge jusqu'à ce qu'elle avale. Cela fait, je m'assoie a côté d'elle et attend qu'elle se réveille. Si elle a trop mal, je lui donnerait des graines de pavot.

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Quand Fleur Ténébreuse se réveilla, tout était flou autour d'elle. Sa tête la lançait méchamment. Les bouffées de chaleur l'assaillait et une douleur pire que dans sa tête lui assaillait la patte. Elle se sentait des plus morose et colérique. Mais comme d'habitude elle ignora totalement ses états d'âme et sa douleur. Elle se redressa doucement sans se levé non plus et observa les alentours. Elle se souvint qu'un oiseau l'avait percuté. Elle n'avait même pas attrapé sa proie!

Elle attendit que la guérisseuse vienne à sa rencontre et déplia ses pattes valides pour qu'elles soient moins engourdis.
Depuis quand était-elle évanouie? Avait-elle été trop longtemps sans connaissance abandonnant son clan?
Cette idée l'inquiétait particulièrement. Elle examina sa patte blessé et se dit qu'elle resterait longtemps en convalescence. Elle rechignait à cette idée. Pourquoi s'était à elle que sa arrivait?

A vrai dire la jeune chatte avait peur du rejet. Un chaton qui était son meilleur ami l'avait rejeté étant petits. Ils s'étaient disputé et il était mort avant qu'ils se soient réconcilier. Ce qui l'avait profondément blessé et ce qui faisait qu'elle était parfois très agressive.

Elle repoussa se souvenir atroce et remarqua qu'elle transpirait beaucoup. Elle finit par appelé la guérisseuse et découvrit que sa vue flou lui avait caché la chatte. Elle tourna la tête mais la douleur retentit violemment et soudainement et elle s'affala incapable de faire un geste.

[Désolé c'est un peu cours.]

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Quand j'entend la guerrière m'appeler, je me dirige d'un pas calme vers elle et m'aperçoit qu'elle transpire beaucoup. D'un geste doux de la patte, je lui pose la tête au sol et d'une voix douce, je lui dit :

« Ne bouge pas trop, je vais te donner un peu d'eau. »

Je me lève et attrape une boule de mousse. Je me dirige vers le fond de ma tanière ou une petite flaque d'eau est alimentée par un mini courant. J'y trempe la mousse afin qu'elle se gorge d'eau et retourne au près de la malade. Je dépose la boule de mousse près de ses lèvre et appuie doucement dessus pour faire couler l'eau dans la bouche. Une fois cela fait, je pense une autre boule de mousse, sèche, et essuie le front de la femelle au pelage ébène. Quand je pose ma patte sur sont front, je m'aperçoit qu'elle est brulante, je dépose donc la mousse et me dirige vers le fond de ma tanière et attrape quelques feuilles de bourache. Je commence à les mâcher et fait couler le suc dans la gorge de Fleur Ténébreuse :

« Avale, cela fera passer ta fièvre. »

Je regarde ensuite sa patte et prend deux brindille que je place doucement sur les côté du membre blessé puis je rajoute a nouveau des toiles d'araignée pour immobiliser la patte.

« Si tu a trop mal, je peut te donner des graines de pavot si tu le souhaite. »

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Fleur Ténébreuse fixait la chatte essayant de mieux distinguer les contours. Elle abandonna et accepta les graines de pavot. Quelques minutes plus tard, elle s'endormait.

******

Elle rêvait qu'elle parcourait une clairière totalement dévastée. Les arbres s'écroulaient un à un. Les bipèdes essayaient de les attraper quand un feu de forêt se déclencha quand l'enfin d'un des coupeurs d'arbres crachota. Elle voyait la scène mais elle se sentait au chaud et paisible. Elle voyait à travers les yeux de la chatte... quand soudain, une lumière aveuglante la déstabilisa. - Pendant ce temps, Fleur Ténébreuse s'agitait de plus en plus dans son sommeil.- Elle se retrouva toute mouillée. La chatonne ouvrit immédiatement les yeux et vit sa mère. Elle la vit vraiment. Une chatte noire au pelage noir avec un éclair argentée sur le front. Elle regardait son chaton avec fierté.

-Tu ne te rappelleras sûrement pas ces paroles. Mais si tu t'en souviens.. Je m'appelle Nuit Argentée. Ton père est mort dans un feu de forêt prêt d'une clairière. Il s'appelait Feuille Noir.

Un autre chat arriva mais elle ne voyait qu'une forme flou. Il parlait sans qu'elle l'entende.

-Tu t'appelleras Petite Ténébreuse.

La chatonne fixait sa mère incrédule. Sa mère partait et elle ne pouvait rien faire.

******

La chatte noire se réveilla en sursaut. Elle se rappelait de sa mère. Le seul souvenir qu'elle en avait venait de lui revenir. Elle avait reconnu la frontière de la Tribu des Ténèbres. Le chat qui avait écouté sa mère car on l'appelait effectivement Petite Ténébreuse.
Elle regarda autour d'elle et se rendit compte que sa vue n'était plus flou. Elle ne transpirait plus et avait moins chaud. Elle fixa sa patte. Elle espérait guérir vite.

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Je suis assise à l'entrée de la tanière et je tourne la tête quand Fleur Ténébreuse remue. Elle regarde autour d'elle et semble plus apaisée, je m'approche d'elle et lui souris doucement. Délicatement, je pose ma patte sur son front et vérifie que sa température à baissé. Je souris quand je voie que c'est le cas. Je jette un regard vers sa patte et me dirige vers le fond de mon antre, j'y prend quelques toiles d'araignée en plus et retourne au près de Fleur Ténébreuse :

« Il faut que tu t'appuie le moins possible sur ta patte, je pense qu'il serais bon pour toi de rester dans ma tanière quelques jours, ensuite, tu pourra retournée dans celle des guerriers. »

Je m'assoie non loin de la guerrière noir et jette un rapide coup d'œil à l'extérieur, certains guerrier partent en patrouilles, d'autres en rentre. La Tribu reprend peu à peu des force avec le printemps qui arrive enfin, il va être dur pour la guerrière de rester au camp à ne rien faire pendant au moins 1Lunes.

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Fleur Ténébreuse fixait l'extérieur avec tristesse. Elle allait devoir prendre son mal en patience... Une lune c'était long tout de même! Elle n'arrêtait pas de remuer sur sa litière en essayant de se faire une raison. Elle ne pourrait rien faire pendant une lune à par dormir, manger et dormir. Manger? Et puis quoi encore elle devenait un fardeau, elle ne pouvait plus chasser et c'était les autres qui la nourrissait.

La chatte noire était stressée en réalité. Elle ne savait pas trop comment réagir et avait peur du regard des autres. Elle ne servait à rien pour le moment et elle devait attendre. Tout ça à cause d'un fichu oiseau. Elle gratta son nid avec sa patte valide. Au bout d'un moment, elle se rendit compte qu'elle était allongée au sol et que son nid était éparpillé. Claudiquant sur trois pattes, elle reconstitua le nid. Il fallait qu'elle trouve quelque chose à faire. Elle voulait absolument aider les autres.

Son obsession était parfois exaspérante. Elle ne pouvait pas rester en place et encore moins supporter l'idée de ne pas aider. On ne pouvait pas vraiment lui reprocher dans un sens c'était une preuve de sa loyauté.

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